mardi 15 mars 2016

Ruines et The Walking Dead

J'ai la joie de vous partager un texte offert par Julie JKR, un cross-over entre Ruines et The Walking Dead ! C'est peu de vous dire que j'ai adoré, mes chouchous Daryl et Rick avec mon Alex et mon Max... trop de bonheur !

Merci merci merci Julie, c'est un cadeau extra, je suis plus qu'heureuse :)






Les ruines de Walking Dead

Alex et Max devaient partir en reconnaissance. Les vivres commençaient à manquer et le groupe ne survivrait pas à l'hiver rigoureux qui s'annonçait.
Max déplia une carte, il pointa la croix rouge qui correspondait à l’emplacement d’un camp abandonné, du moins il le supposait. Ce dernier se situait au nord de la ville. Personne n'avait poussé l'exploration aussi loin mais l'urgence frappait à leur porte. Max n'avait pas le choix, il prendrait tous les risques pour son groupe. Leur paquetage prêt, les deux garçons se mirent en route.
Marchant côté à côté, le regard de chacun guettant le moindre danger. Ils avançaient rapidement. L'objectif se trouvait à une dizaine de kilomètre, ils allaient devoir rester sur leurs gardes. Le dédale de ruelles offrait un piège mortel idéal pour les ennemis. S'ils se faisaient prendre maintenant, le groupe ne survivrait pas.
Deux heures plus tard à l'approche du camp...
Max attrapa Alex par le bras.
- On va devoir se séparer pour explorer l'endroit. Je prends à gauche et toi tu continues tout droit.
- Ok. Si tu vois la moindre chose suspecte ou dangereuse, tu t'enfuis.
- Pareil pour toi. On ne peut pas se faire prendre tous les deux.
Ils étaient sur le point de partir chacun de leur côté, lorsqu'une flèche frôla la joue de Max. Elle se planta dans l'arbre derrière lui. Les deux garçons se jetèrent au sol. Incapable d'identifier le tireur ni même d'évaluer la distance à laquelle la flèche avait été tirée, ils restèrent tapis dans les hautes herbes. Alex se tourna vers son ami.
- Max, ta joue, tu saignes.
- C'est rien...il faut absolument qu'on se tire d'ici avant de finir embrocher.
- Écoute je pars d'un côté et toi de l'autre, il ne pourra pas nous viser en même temps.
- Ok quand tu es prêt on dégage à toute vitesse.
Alex commença le décompte. Arrivé à trois, les deux amis se levèrent avant de détaler comme des lapins.
Une seconde flèche siffla au dessus de Max, il eut juste le temps de se baisser pour l'esquiver. Alex quant a lui, ne vit pas la crosse du fusil s'abatte sur son crâne. Il tomba à terre presque immédiatement. Max avait assisté impuissant à toute la scène. Allait-il s'enfuir comme prévu ou allait-il tenter d'aider son ami? Le choix était difficile, une vie contre plusieurs. Plongé dans ses pensées, il ne remarqua même pas l'embuscade dans laquelle il allait tomber. Au moment où il se leva, deux hommes armés lui sautèrent dessus.
Les mains liées dans le dos et le visage caché par une toile de jute, il n'avait aucun moyen de savoir où il l'emmenait. Avaient-ils laissé Alex dans une marre de sang ou était-il lui aussi prisonnier de ces gens? Le bruit d'un moteur de voiture vrombit dans le silence. Des éclats de voix résonnèrent tout autour de Max. Une femme interpella l'un des hommes.
- Vous les avez trouvé où ceux-là?
A l'évocation de ces paroles, Max fut soulagé d'apprendre qu'ils avaient récupérés Alex. Il ne gisait plus dans les fourrés.
- ils traînaient près du camp. Répondit un homme.
- Ils devaient sûrement préparer un sale coup. Daryl à dégainer plus vite que son ombre. Et nous voilà avec eux.
- Pourquoi les avoir amenés avec vous interrogea la femme.
- On a hésité au début mais c'est des gamins Carole. On va les enfermer en attendant de prendre une décision.
- Des gamins comme tu dis qui étaient certainement sur le point de nous tomber dessus. Reprit la femme.
- Assurément, mais ils auront droit à un interrogatoire en règle.
Max écoutait le groupe débattre de leur sort sans broncher. Il ne devait surtout pas leur donner de raison supplémentaire de sceller leur sort. Il attendrait sagement de se retrouver avec Alex pour élaborer une stratégie qui tiendrait la route.
Un des hommes les escorta dans une pièce avant de refermer la lourde porte métallique. Lorsque les bruits de pas s'éloignèrent Max appela Alex.
- tu m'entends?
Un gémissement sortit de sa bouche.
- Alex tu m'entends?
- Oui...ça fait un mal de chien.
- Oui tu t'es prit un coup de crosse.
- On est où la bordel?
- Je n'en sais rien, ils nous ont caché le visage. Ils sont en train de décider ce qu'ils vont faire de nous. On doit se mettre d'accord sur ce qu'on va dire.
- Très bien et si on leur avouait qu'un groupe d'adolescent va mourir de faim s'ils ne nous aident pas.
- Bien sûr et on aura qu'à leur dévoiler l'emplacement de notre campement aussi.
Ils allaient devoir la jouer fine car les membres de ce groupe n'avait pas l'air de plaisanter. Max proposa alors.
- on va leur dire qu'on s'est perdu et qu'on a aperçut leur camp de loin. On n'a voulu être prudent, c'est pour ça qu'on est resté caché.
- Tu crois qu'ils sont stupides à ce point.
Max était sur le point de répondre lorsque la porte s'ouvrit.
- laissez tomber votre histoire montée de toute pièce les gars, les conduits servent de haut-parleurs, vous êtes grillés.
Les deux garçons cessèrent de respirer en même temps. Leur plan venait de tomber à l'eau. Ils n'avaient même pas besoin de leur dire la vérité, ils venaient de l'entendre. Les pas de l'inconnu dans la pièce se rapprochaient de Max puis il se mît à parler.
- bon les gars on gagnera du temps si vous arrêtez de nous balader. Donc on va commencer l'interrogatoire par celui qui est encore intact.
Deux bras fort soulevèrent Max avant de l'emporter hors de la pièce. Alex resta figé jusqu'à ce que la porte se referme. Il ne savait pas quoi faire et n'était même pas sûr qu'il puisse faire quelque chose. son tour allait venir, qu'allait il leur raconter?
Max était assis sur une chaise, les pieds et les bras ficelés. L'homme retira le capuchon de sa tête. A présent il apercevait son geôlier. Le visage buriné, les muscles saillants, une allure de tueur. Le regard froid de l'homme confirma au jeune homme qu'il n'était pas là pour rigoler. Il avait intérêt à lui expliquer clairement ses intentions.
- Quel est ton nom? D'où viens-tu? N'essaye même pas de me mentir, je le saurai.
Max avala sa salive avant de parler.
- Peu importe mon nom, on va passer directement au sujet de notre venu.
- Je sais déjà pourquoi vous êtes la, ce que je veux savoir c'est d'où vous venez?
- Un camp plus au sud.
- Ton nom?
- Maxim Tyrel
- Combien vous êtes dans ce camp?
- Plusieurs...
- Un chiffre
- Plus aussi nombreux qu'auparavant.
Le poing de l'homme heurta sa pommette à la vitesse de l'éclair. Un filet de sang jaillit.
- répond à cette PUTIN de question. Combien?
- Une soixantaine.
- Adultes? Enfants?
- Que des adolescents. Je suis le plus âgé.
- Où sont les autres?
- Quels autres?
Un second coup de poing eu raison de sa volonté.
- Tous les adultes sont morts. Il ne reste que nous. On voulait juste de la nourriture pour passer l'hiver. Je vous jure qu'on ne tentait pas de tuer où de voler qui que ce soit.
- Oui c'est exactement ce que tous les autres disent juste avant de le faire. Je vais te dire une chose, dehors c'est la guerre et en temps de guerre, tu ne peux faire confiance à personne. Du coup je m'interroge. Vous êtes une centaine et vous partez en expédition à deux. Donc soit tu ment, soit vous êtes vraiment stupide.
 - Je vous jure que c'est la vérité. Demandez à mon ami, il vous dira la même chose.
- Ne t'inquiète pas pour ça, c'est en train de se faire.
Max angoissait. Est-ce qu'Alex allait dire la vérité ou allait-il se la jouer rebelle?
- si vos deux histoires concordent, vous aurez peut-être de la chance.
L'homme sortit de la pièce, laissant l'adolescent seul.
Dans l'autre pièce, Alex subissait le même interrogatoire. L'homme debout face à lui s'impatientait. Il faisait des va-et-vient devant la chaise du jeune homme. Alex avait intérêt à parler.
- On reprend, ton nom et d'où tu viens?
- Alex
- Alex quoi?
- Je ne sais pas...j'ai perdu la mémoire.
La gifle fusa à une vitesse folle. La lèvre du garçon explosa. Le goût du sang dans la bouche, Alex insista.
- je vous jure que c'est la vérité. Demandez à mon ami, il vous le confirmera.
- D'où tu viens?
- D'un camp plus au sud.
Par chance pour les deux adolescents, Alex raconta exactement la même chose que Max. Les gonds grincèrent et un second individu entra dans la pièce.
- Bon apparemment votre histoire à l'air de tenir la route. Je vais amener ton ami et vous allez nous montrer sur une carte l'endroit exact où vous vivez.
- On veut juste de la nourriture lança Alex. Je ne vois pas en quoi l'emplacement de notre camp vous servirez.
- Et bien je vais t'éclairer. Nous allons nous rendre dans votre camp et vérifier si ce que vous nous avez raconté est vrai. Ensuite on avisera.
Alex n'en croyait pas ses oreilles. Ces mercenaires de la mort allaient visiter leur camp. Si le groupe resté là-bas tentait quoi que ce soit contre eux, ils se feraient tuer. Il devait faire quelque chose.
- Laissez moi vous accompagner.
- Pour que tu préviennes tes copains, non merci.
- Vous savez ce qui va se passer lorsque mes amis vont vous voir arriver. Je ne veux pas qu'on leur fasse du mal, ce ne sont que des gosses.
- Daryl t'en pense quoi?
L'homme à l'allure de cowboy s'avança pour se retrouver à quelques centimètres du visage d'Alex.
- je n'en sais rien, il m'a l'air un peu sur de lui celui-là. Et toi Rick?
- On va bien voir.
Maxim et Alex étaient à nouveau réunis. Toujours ligotés, ils se tenaient le long d'un grillage. Les hommes du groupe préparaient l'expédition. Les bras chargeaient de munitions et de vivres, ils chargeaient le camping-car. L'escouade se composait de trois femmes et de quatre hommes. Le mec mal rasé semblait être le chef des lieux, il présenta son équipe aux deux garçons.
- Daryl c'est l'homme a l'arc, Michonne c'est celle qui a le sabre. Plus loin avec le M16 c'est Carole et juste à côté c'est Maggie. Ne vous fiez pas à son visage d'ange, elle n'hésitera pas une seule seconde à vous trancher la gorge. Celui qui charge le van c'est Glenn et le colosse au pantalon militaire c'est Abraham. Moi c'est Rick et si vous tentez quoi que ce soit et bien nous serons les derniers visages que vous verrez. 
La menace ne devait pas être prise à la légère. Le groupe présent à leur côté arborait les stigmates de la vie dans ce nouveau monde. Les visages étaient durs et froid, ils avaient intérêt à se tenir à carreau.
Sur la route...
Il ne leur fallut qu'une demi-heure pour rejoindre le camp des deux adolescents. Ils se garèrent en contrebas. Glenn et Maggie étaient allés en repérage, pendant que le reste de l'équipe chargeaient les armes. Max était en transe, si les choses tournaient mal, son clan entier allait perdre la vie. Le plan de Rick était simple, Max escorté par Carole, rejoindrait l'entrée pendant que les autres se positionneraient tout autour du camp. Si Carole ne donnait pas signe de vie dans les 10 minutes, ils lanceraient l'assaut. Alex, lui resterait dans le van sous la surveillance de Daryl.
Carole avait troqué son M16 contre un poignard. Elle l'avait soigneusement dissimulé à l'arrière de son jeans. Si l'adolescent tenté quelque chose, elle lui planterait dans le dos sans aucune hésitation. Ils arrivèrent tous les deux devant l'entrée du camp. Adam et Kate étaient de garde. Lorsqu'ils virent Maxim, ils le saluèrent.
- Déjà de retour. Où est Alex?
- Il surveille les provisions en attendant que quelqu'un lui file un coup de main.
- Et elle c'est qui?
- Elle nous a aidé à trouver de la nourriture. Sans elle je crois bien qu'on aurait fait chou blanc.
Adam goba l'histoire de son ami, mais Kate  semblait sur ses gardes.
- Tu es sûr que tout est ok Max?
- Mais oui Kate si je te le dis. Tu penses que je serai revenu au camp sinon?
- Je ne sais pas, mais je vais te faire confiance sur ce coup.
La porte s'ouvrit. Ils pénétrèrent à l'intérieur. Carole actionna le bouton de son talkie-walkie pour prévenir les autres. Au moment où elle allait donner confirmation à Rick, Kate se jeta sur elle.
- Qu'est-ce que tu vas faire avec ça?
- Kate lâche la immédiatement hurla Max. Je vais tout vous expliquer, mais retire cette lame de sous son cou.
- Je le ferai quand tu me diras ce qui se passe bordel.
Max obtempéra.
- Le camp n'était pas à l'abandon comme nous le pensions. La femme que tu vois là, c'est chez elle et chez tous les autres qui sont en ce moment même en train d'encercler notre camp. Alors arrête t'es conneries et pose ton arme.
- Qui me dit qu'elle ne va pas tenter de me tuer?
- Moi je te le dis. Alex est avec eux et si on fait ce qu'ils veulent, ils ne nous arrivera rien.
Kate hésita encore quelques secondes avant de déposer au sol son couteau. Max leur raconta les termes du contrat avant de laisser les autres passer la porte.
Rick et les autres firent le tour du camp, arme à la main. Max rassura ses amis. Tout ce passerait bien, si personne ne faisait ne jouait au héros. Les adolescents ne voulaient pas mourir, alors ils obéirent. Lorsque le chef du groupe adverse revînt, il interrogea Max.
- Comment une bande de gamin a fait pour rester en vie aussi longtemps?
- On n'a pas eu d'autre choix que de survivre. Vous l'avez dit vous même, c'est la guerre dehors. Alors on a fait ce qu'on devait faire, tout comme vous.
- Tu n'imagines même pas ce qu'on a du faire comme tu dis.
- Oh si et c'est pareil pour nous. Quand il faut choisir entre la survie de son groupe ou la mort, je vous assure que le choix est vite fait.
- Je vois qu'on est sur la même longueur d'onde.
Rick retourna vers ses amis. Il chuchotait et les autres acquiesçaient de la tête. Carole demanda à Daryl de ramener Alex au camp. Lorsqu'il arriva, Beth lui sauta dans les bras. Elle n'avait pas prêté attention à son frère qui la dévisageait. Max détourna le regard pour s'adresser à Rick.
- On fait quoi maintenant?
- On va vous donnez les vivres qu'on a dans le van. Vous devriez tenir quelques semaines. C'est tout ce qu'on peut faire, nous devons aussi tenir l'hiver.
- C'est déjà beaucoup, merci.
- Il est bien clair que lorsque vous n'aurez plus rien, ce n'est pas la peine de venir roder à nouveau près de chez nous.
- Oui c'est on ne peut plus clair.
Carole n'en revenait pas de tous ces visages d'enfants qui devaient se battre chaque jour pour leur survie. Elle aurait voulu les ramener un par un au camp mais elle ne pouvait pas prendre cette décision seule. Son instinct de mère revenait toujours la hanter en présence de gamin. C'était une faiblesse qu'elle avait essayé des centaines de fois d'occulter, mais là elle n'y arrivait pas. Elle s'avança vers Rick et l'amena à l'écart du groupe.
- Rick on va partir comme ça? On va  laisser une bande de gosse dans cette merde?
- Et qu'est-ce qu'on devrait faire, les emmener avec nous?
- Et pourquoi pas?
- Parce que c'est la mère qui parle là et tu sais qu'ici et maintenant, ce n'est plus comme ça qu'il faut réfléchir.
- Alors quoi? On part sans se retourner?
- C'est exactement ce qu'on doit faire.
Maggie s'était jointe à eux.
- Je suis du même avis que Carole. Rick c'est des gosses bordel. La moitié du groupe n'est pas plus âgé que ma sœur l'était.
Rick se retrouvait à présent avec les deux femmes du groupe sur le dos. Allait-il leur donner raison ou tout simplement quitter les lieux de la même manière qu'il était venu?
- On va interroger le groupe avant de prendre une décision.
Il appela le reste de l'équipe et ensemble ils discutèrent.
Max et Alex les observaient. L'échange avait l'air de diviser les troupes. Beth s'adressa à son frère.
- De quoi ils parlent à ton avis?
- Je crois que la femme avec qui je suis entré veut nous ramener avec elle.
- Quoi? Pour faire quoi?
- Pour nous mettre en sécurité.
- Mais on est en sécurité ici. On a toujours réussi à se débrouiller. Je ne veux pas quitter notre camp.
- Moi non plus. Mais laissons les revenir vers nous.
Rick stoppa le débat avec son équipe.
- Notre décision est prise. La survie de notre groupe dépend entièrement de ce que nous ferons. On ne peut pas se permettre de mettre tout en péril juste parce que tu les prends en pitié. Ils n'ont pas eu besoin de nous pour survivre jusqu'ici.
- Oui mais jusqu'à quand?
Rick appela Max et ils commencèrent à discuter de la proposition de Carole.
- Hors de question qu'on quitte notre campement lança le jeune homme.
- Je suis du même avis. Vous n'avez pas l'air d'avoir besoin d'aide.
- Non effectivement on se débrouille très bien tout seul.
- Alors s'est entendu. Malgré tout si vous avez des ennuis plus grave et que vous n'êtes pas de taille à les affronter, vous savez où nous trouver.
- Merci pour l'offre mais je pense que tout ira bien.
Le groupe de Rick déposa les vivres à l'entrée du camp avant de se diriger vers le van. Abraham mît le moteur en marche. Il était temps pour eux de rentrer. Le groupe d'adolescent regarda le véhicule quitter les lieux.
A présent une autre menace planait sur eux, l'hiver. Il était aux portes du camp, ils allaient devoir rationner la nourriture sans quoi ils mourraient tous de fin avant la fin du mois.



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