Résumé :
La crise a sévi bien plus que de raison au fil des années, au point de laisser le monde et ses habitants aussi pauvres matériellement qu'humainement. Les cœurs sont aussi vides que les maisons, mais heureusement une nouvelle forme de gouvernement s'est érigée en sauveuse de l'humanité : le Secteur.
Là où personne ne trouvait de solution pour mettre un terme à cette crise dévastatrice, le Secteur a trouvé un remède. Mais à quel prix ?
Dans ce monde où plus rien ne compte, où plus rien ne va, où le bonheur a presque disparu, les rêves sont, dit-on, devenus une denrée rare, et donc, incroyablement précieuse. Toute personne encore capable de rêver porte en elle un bien d'une valeur inestimable, si inestimable que le Secteur décide de se l'approprier...
Mon avis :
La Rumeur nous transporte dans un univers dystopique ou les rêves sont devenus un élément rare, avidement recherché par les uns, au mépris des autres. Oswald et son cousin Brewen sont deux adolescents qui ont grandi dans ce monde dévasté, où Le Secteur règne en maître grâce aux Errants et aux Silhouettes, ignobles ennemis dont le coeur a dû disparaître en même temps que les rêves.
Après un terrible évènement, Oswald et Brewen se voient séparés du seul adulte qui les aidaient au sein de ce monde où le quotidien est une lutte. Ils vont fuir et se retrouver confrontés à divers dangers, mais aussi rencontrer des adolescents au terrible passé, comme eux.
Ce tome 1 est un énorme coup de coeur. Pourquoi ? Premièrement par ses personnages, qui ont chacun une douleur palpable en eux, une histoire à tirer des larmes, mais qui restent forts et qui conservent des valeurs humaines intenses. Les personnages de Louison et son frère, Simon, m'ont particulièrement touché, ainsi que celui d'Oswald, si fort et faible à la fois. J'en arrive à mon deuxièmement : ce livre m'a fait voguer sur les montagnes russes de l'émotion, me tirant par moments des larmes, à d'autres un demi-sourire chargé d'espoir.
La Rumeur m'a touchée, par son histoire, par ses personnages, mais aussi, et là, je tire mon chapeau à l'auteur, par sa plume douce, délicate, parfois poétique. Les mots de Solenne sont justes, exacts. Un régal à lire.
Je termine en citant la relation entre les cousins, Oswald et Brewen, particulièrement vibrante. Moi qui aime les amitiés dans les romans, je fus servie ! Leur lien est tellement beau, intense, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir partagé leur amitié à la fin du roman.
Un énorme coup de coeur. Et mes félicitations à l'auteur qui sera prochainement éditée par les Editions LouD, nous devenons donc "collègues" ! Bravo Solenne !
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